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   Les choses sont plus claires dorénavant pour l’artiste REMAN et son staff par rapport aux droits qu’il a perçus au BBDA au titre de la répartition de février 2024, qui n’est pas la grande saison de paiement des artistes musiciens. En effet, sur initiative du Directeur général du BBDA, ils ont été reçus par l’équipe technique en charge de la collecte et de la répartition le mardi 12 mars 2024 au sein de l’institution, après être reçus par le comité de réclamation sur le même sujet. Durant 2h d’horloge, les deux parties ont échangé sur les différentes polémiques qu’a suscité la publication sur la page Facebook de l’artiste REMAN, le montant perçu au BBDA au titre de l’exploitation de ses œuvres sous formes de sonnerie d’attente.

En effet, par rapport au montant de ses droits, le BBDA lui a expliqué une fois de plus que ce montant a été calculé sur la base des données reçues des plateformes de téléchargement, intégrant celle des téléphonies mobiles. Ces données sont relatives au nombre de souscriptions effectuées sur la plateforme de téléchargement pour son seul titre « Chéri coco » déclaré au BBDA et nécessitant une protection.

                                                                           

L’artiste exprimait son mécontentement car pensant que c’est le BBDA qui a transmis ses œuvres (déclarées et non déclarées) aux sociétés qui gèrent les plateformes de téléchargement. Il s’est rendu compte qu’il en était pas toujours le cas.

« Je ne comprends pas pourquoi c’est chéri coco seulement qui figure sur le relevé et pourtant Simpre winké et Ragbiga jouent actuellement sur la plateforme. Par ailleurs, c’est vrai que je n’ai pas déclaré « Mon Ex » au BBDA, mais je n’ai pas non plus donné l’autorisation de l’utiliser sur ladite plateforme. Qui a mis mes musiques alors sur la plateforme sans me consulter » a dit REMAN.

A ces différentes préoccupations fondées, il lui a été conseillé de venir, dans de meilleurs délai, déclarer ladite œuvre au BBDA. Le BBDA s’est dit disposé, néanmoins, à entreprendre les actions nécessaires s’ils contribuent à apporter une preuve quelconque qui confirme leurs dires.

« Si vous avez les preuves, les fiches ou toutes autres preuves que vos autres titres sont joués sur ladite plateforme, il faut nous les envoyer nous allons engager les démarches pour récupérer vos droits auprès de la société. Cela constituera une base pour nous permettre d’aviser » a insisté la Directrice de l’Exploitation, de la Perception et des Affaires Juridiques du BBDA, Yé Minata SOMA.

« Comprenez notre démarche. Nous ne sommes pas contre le BBDA. Bien au contraire le BBDA est une structure, par rapport à ses consœurs d’autres pays, qui est beaucoup appréciée. Nous cherchons à comprendre, car c’est énormément d’argent que l’artiste perd » a indiqué Cheick Tidiane OUEDRAOGO, une personne ressource et apparemment conseil de l’artiste. 

M OUEDRAOGO a, par la suite, demandé s’il était possible que les artistes signent directement des contrats avec les téléphones mobiles. 

A cette question, l’équipe du BBDA n’a pas émis d’objection mais a tenu à lui faire comprendre que c’est sur la base de la règlementation et des textes en vigueur qu’il agit sur le terrain. Et c’est surtout pour permettre aux artistes de se focaliser sur la création (car ne pouvant pas poursuivre tous les utilisateurs de ses œuvres et pouvoir exprimer sa créativité) et enrichir la production culturelle nationale que le BBDA a été mis en place par le Gouvernent Burkinabè pour suivre l’exploitation des œuvres protégées des créateurs et collecter les redevances y relatives. Des redevances qui leur sont reparties selon les textes en vigueur plus tard et dans le respect strict des dispositions y afférentes.

En rappel, au terme de la Loi N°048-2019/AN du 12 novembre 2019 portant protection de la propriété littéraire et artistique et de l’Arrêté N°2020-0394/MCAT/SG/BBDA portant adoption du règlement de répartition du 08 Octobre 2020, les artistes sont libres de veiller aux respects de leurs droits par les exploitants si toutefois, ils ne veulent pas confier la gestion à un organisme de gestion collective.

C’est avec des conseils du BBDA à l’artiste que les échanges ont pris fin.

« A l’avenir, si vous avez des préoccupations, venez nous voir. Le BBDA, c’est votre maison. Nous n’avons aucun intérêt à brimer un artiste. Au contraire, nous menons tous les combats possibles avec les utilisateurs pour votre plein épanouissement. On vous attend aussi pour la déclaration de votre titre Mon Ex » a dit la Directrice en charge de la répartition en guise de conclusion.

L’artiste et son staff ont promis de revenir avec des propositions et aussi de mieux pousser les recherches avec le BBDA afin de trouver les auteurs qui ont téléchargé les musiques sur la plateforme sans l’accord au préalable. Le BBDA a rassuré ses hôtes du jour que des mécanismes  sont développés pour endiguer ce phénomène qui gangrène le domaine de la gestion collective.

Le BBDA réaffirme sa disponibilité auprès des acteurs culturels et des artistes pour l’amélioration continue de leurs conditions de vie et de travail, gage de leurs contributions substantielles à la structuration de l’industrie culturelle et créative du Burkina Faso.

 

Le BBDA, une clé pour l’épanouissement des créateurs.

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